Plainte contre X : les impressions de Camille

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Je reproduis ici une partie impressions de lecture de Camille, un lectrice avec qui j’ai échangé il y a quelques temps… Elle avait publié son article sur son blog sexpress

Je me suis pris un coup de poing et je n’aime pas quand on me frappe. Enfin c’est ainsi que j’ai reçu « Plainte contre X » le livre de Karin Bernfeld qui traite du X, de la prostitution, de la culture du viol et du mal que cela fait à des générations de femmes. En fait, je n’ai pas su… Est-ce romancé? C’est un cri de souffrance, plein de paradoxes. Comme souvent quand on entend crier, on a plutôt le réflexe de se boucher les oreilles.

Karin et moi, dirai-je, nous connaissons très peu mais j’apprécie ses écrits depuis longtemps. J’avais particulièrement aimé « Alice aux pays des femelles« , témoignage mordant de l’expérience de l’auteure comme animatrice minitel rose, plein d’humour, où j’avais commencé à comprendre beaucoup de choses sur la sexualité et l’univers virtuel. J’ai moins goûté cette « Plainte contre X« , peut-être parce que je n’aime pas voir les gens souffrir, et que la narratrice détaille son autodestruction dans le X. Peut être aussi parce que je n’ai pas aimé lire que le STRASS (syndicat des travailleurs du sexe) ressemblait au SRAS (la maladie pulmonaire grave et contagieuse).

Pourtant à l’heure de la génération Youporn, et simultanément des premières lois visant l’abolition de la prostitution, qui, à mon sens, fragilise la situation des prostitués, il est important d’accepter des témoignages comme celui là. Contradictoires et paradoxaux.

Karin Bernfeld m’explique : « Je me doute bien, oui, que ce livre est assez violent… Simplement : faut-il se boucher les oreilles face aux cris de souffrance ? »

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