Dans « Plainte contre X », Alexandre Drouet met en forme le texte coup-de-poing de Karin Bernfeld à l’encontre du cinéma porno, dans lequel des corps « offerts » se soumettent à une demande de plus en plus « net »
Je reproduis ici une partie impressions de lecture de Camille, un lectrice avec qui j’ai échangé il y a quelques temps… Elle avait publié son article sur son blog, sexpress
Jusqu’à ce jour, le porno n’émouvait pas notre jeune interlocutrice et ne la concernait pas plus que cela…
Bien enveloppée dans son pull over, sa parka kaki, son jean, ses boots, ses beaux et longs cheveux noirs, Emilie Maréchal, alias Estelle, raconte ses premières expériences porno, ses premières heures d’addiction, l’engrenage, les désillusions, le chemin de croix, la totale destruction,
Le personnage central de cette fiction est une ex-actrice de films porno. Le texte est « inspiré de faits réels »; il est dû à une femme, mais c’est un homme qui a dirigé et mis en scène ce spectacle coup de poing, boomerang dirigé contre les consommateurs de films X
Le porno est chic, le porno est mainstream, il est accessible d’un simple clic. Mais de l’autre côté de l’écran, que se passe-t-il ? Le consommateur lambda s’en soucie-t-il ?
A l’heure où la génération YouPorn bouscule nos repères sur la libération sexuelle, la pièce a le mérite de nous ouvriles yeux sur un thème encore largement tabou
Le porno n’anéantit-il pas ma sexualité ? Parmi mes partenaires, je peux vous assurer que je sais distinguer ceux qui sont adeptes de porno. Ce sont des mauvais coups.
Quand une ex-actrice de films X raconte l’envers du décor…